On parle d’association d’une distension de la peau et du muscle orbiculaire, et de hernies de la graisse orbitaire. Le gras qui entoure l’oeil et le protège à la fois des variations de température et des chocs s’échappe de sa loge, et vient faire des boules sous la peau. Il y a classiquement trois hernies graisseuses dans ces poches. Les hernies de graisse sont à distinguer de l’œdème des paupieres inférieures, plus difficile à traiter.

Les poches sont essentiellement des hernies graisseuses. En cas de poches inférieures chez un jeune dont la peau tonique pourra compenser la perte de volume en se retendant correctement, une voie interne est possible. En passant par « l’intérieur de l’oeil » (techniquement il s’agit du cul de sac conjonctival inférieur, on ne touche évidemment pas au globe oculaire), il n’y aura pas de cicatrice extérieure.

L’intervention peut se faire sous anesthésie locale, mais une préparation par un anesthesiste permettra d’être plus décontracté pendant l’intervention.
Ces poches des paupieres inférieures sont à différencier des poches malaires, plus basses (sur l’os de la pommette) et qui ne pourront pas être opérées par voie interne.

Il est possible de les atténuer, voire de les supprimer en opérant, mais cela veut dire une cicatrice sous les cils et à l’angle externe de l’œil, mais aussi un hématome (résorbé en général en 10 jours) et un œdème qui peut mettre un mois à disparaître. (Ce qui refait un aspect temporaire de poche, même si elle est plus petite).

Lorsque les poches malaires ne sont pas opérables, il est possible de les atténuer avec des injections judicieusement placées d’acide hyaluronique. Cette technique n’est pas à mettre entre toutes les mains.